MONA LISA PROJECT / Anne DE RENZIS
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Née en 1979 Anne DE RENZIS peint depuis son enfance ( à l’âge de 8 ans elle produit des copies de natures mortes à l‘huile). S’ensuit une période abstraite avec des matériaux de synthèse et la découverte de l’acrylique.
Après l'obtention de son diplôme d’Arts Appliqués à l’École Olivier de Serres (Paris) en 1999, elle entre à l’École Nationale des Beaux-Arts de Bourges en 2001. Elle s’oriente définitivement sur une peinture figurative et contemporaine haute en couleurs, à mi chemin entre Manga, Pop et BD.
Elle expose depuis 2002 en poursuivant simultanément une carrière de Responsable communication dans le domaine de l’architecture.
Elle quitte son poste pour se consacrer uniquement à la peinture.
Chaque toile demande une longue préparation. Sa technique particulière mixant aérosol, dessin au trait, acrylique et découpes de pochoirs directement sur la toile, lui permet d’obtenir des visuels nets, texturés et graphiques.
Devant les oeuvres d’Anne DE RENZIS on s’interroge tout d’abord sur notre propre regard, sur le registre dans lequel on les approche et la manière dont cette artiste repousse ou déplace les curseurs de la pudeur, de l’acceptable et du politiquement correct.
Sa proposition ici est une vraie écriture graphique sophistiquée, répondant à une codification secrète et personnelle qui laisse juste entrevoir un début de sens universel, ce qui permet à chacun de faire sa propre interprétation de ces sujets fantasmés. Une signalétique particulière oriente le regard et éclaire le discours sans le déterminer, l’oblitération des visages de certains modèles interroge sur le lien entre l’anonymat et la pudeur, entre le permis et l’inavouable.
Il y a la aussi une vision repositionnée de la sexualité du corps dans une société où il apparaît encore comme le premier objet de censure loin devant la violence, le crime et la guerre.nLà où les artistes, romanciers, réalisateurs, dépeignent la violence, le drame ou la guerre, elle peint le corps, le sexe et l’amour selon une vision romanesque débridée.
L'alchimie de ses oeuvres dont on n’a au regard qu’une infime partie de l’acte qui se joue traduit délibérément et définitivement le regard d’une artiste femme, autant libératrice que libérée, et dont le propos de s’approprier l’image d’Epinal de la femme objet, soumise à la problématique du sexe et de sa pratique, de ses limites et de ses espérances, nous fait ressentir paradoxalement l’émergence d’un art résolument féministe dans sa plus belle version.